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Kinésiologie et lâcher-prise : quand le corps nous apprend à relâcher le contrôle

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Nous savons tous qu’il faudrait “lâcher prise”… mais dans les faits, c’est souvent plus facile à dire qu’à faire.Le mental tourne, le corps se crispe, et malgré nos efforts, les tensions restent là. Et si, au lieu d’essayer de contrôler notre lâcher-prise, nous apprenions simplement à écouter ce que notre corps cherche à nous dire ?

La kinésiologie offre une approche douce et concrète pour aider à retrouver cet équilibre. Elle permet au corps de libérer ce qu’il retient, et de rétablir le lien entre ressenti, confiance et apaisement intérieur.


Qu’est-ce que le lâcher-prise ?


Le lâcher-prise est la capacité à se détacher d’une situation, d’une émotion ou d’une pensée, pour accepter ce qui est, sans chercher à tout contrôler.

Il consiste à renoncer à la lutte intérieure contre ce que l’on ne peut pas changer, et à faire confiance à la vie ou au processus naturel des choses.


Le lâcher-prise représente le mouvement inverse du contrôle : il consiste à accueillir plutôt qu’à retenir.

C’est comme se laisser porter par le courant d’une rivière après avoir longtemps tenté de nager à contre-courant.

On cesse de lutter, et soudain, on découvre que l’eau nous soutient d’elle-même.


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Lorsque nous n’arrivons pas à lâcher prise, nous allons exercer un contrôle de différentes manières :


-sur les pensées (les ruminations, les pensées obsessionnelles etc…)

-sur nos émotions (colère, peur…)

-sur nos relations (dépendance affective, jalousie excessive…)

-sur les événements (qu’ils soient passés ou à venir)



 Pourquoi est-il si difficile de lâcher prise et qu’est-ce qui se cache derrière ?


Le besoin de tout maîtriser vient souvent d’un mécanisme de protection.Nous cherchons à contrôler notre environnement pour nous sentir en sécurité. Ce besoin de sécurité est indispensable mais poussé à l’extrême, il devient inefficace, voire nuisible.À force de vouloir tout gérer — les situations, les émotions, les autres — nous finissons par nous tendre intérieurement, parfois jusqu’à l’épuisement. 

Derrière la difficulté à lâcher prise se cachent souvent des peurs profondément humaines : la peur de perdre le contrôle, de ne pas être à la hauteur, de décevoir ou encore d’être vulnérable.

Ces peurs, souvent inconscientes, poussent à tout anticiper, tout gérer, tout retenir.

Elles naissent d’expériences passées où le lâcher-prise a pu être perçu comme dangereux — un moment où il fallait “tenir bon” pour se protéger.

Mais à force de vouloir tout maîtriser, le corps reste en état d’alerte permanent, comme s’il devait se méfier de la détente elle-même.


Voici l’exemple d’un jeune étudiant qui ressentait une forte pression scolaire, sans comprendre pourquoi.

Tout devait être parfait : les notes, l’attitude, les efforts… mais derrière cette exigence, son corps exprimait une tension constante.

Au fil de la séance, il est apparu qu’il avait vécu, bien plus jeune, une période où la santé d’un proche avait été fragilisée.

Depuis, inconsciemment, le contrôle était devenu une manière de se rassurer, comme si bien faire et tout maîtriser pouvaient empêcher que quelque chose de grave arrive à nouveau.

En libérant cette mémoire émotionnelle, son corps a pu relâcher cette charge de peur.

Il a alors commencé à retrouver un rapport plus apaisé à lui-même, à ses études, et à la vie en général.


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De plus, le contrôle s’il reste maîtrisé peut nous protéger de situations négatives mais il est une illusion de croire que nous pouvons tout contrôler.








Le corps, un messager précieux


Quand l’esprit s’agite, le corps continue de parler. Il exprime les émotions non libérées, les peurs enfouies, ou les charges mentales trop lourdes.

Voici quelques signes qui peuvent alerter :

-un stress qui devient chronique

-de la fatigue, un épuisement pouvant conduire à un burn-out

-des troubles du sommeil

-des angoisses

-de la dépression, de l’anxiété, des peurs, phobies, TOCS

-des tensions corporelles (épaules, nuque, dos, mâchoire serrée)

-le sentiment de ne jamais déconnecter


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La kinésiologie part de ce principe : le corps ne ment pas.


Comment la kinésiologie accompagne le lâcher-prise ?


Grâce au test musculaire, il devient possible de “dialoguer” avec le corps et de comprendre ce qu’il cherche à exprimer. Ce dialogue permet d’identifier les blocages émotionnels ou énergétiques qui empêchent le lâcher-prise, pour les libérer en douceur.

Pendant une séance, la personne est guidée pour se reconnecter à ses ressentis. Le kinésiologue utilise le test musculaire pour détecter où se situent les tensions et quelles émotions sont en cause.

Chaque séance est unique, mais elle peut permettre de :


  • libérer des émotions anciennes encore actives,


  • désactiver les réflexes de contrôle liés à la peur ou au stress,


  • apaiser le mental et ramener la respiration plus bas, plus calme,


  • retrouver une sensation de légèreté et de confiance.


Peu à peu, le corps apprend qu’il peut se détendre sans danger. Et c’est dans cette détente que le véritable lâcher-prise peut s’installer.



Comment cultiver l’art du lâcher-prise ?


Respirer


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Quand nous sommes dans le contrôle, la peur ou la tension, notre souffle se bloque : il devient court, haut, souvent inconscient.

À l’inverse, respirer profondément permet de rétablir la circulation entre le corps et l’esprit.

Chaque expiration invite à relâcher, à se déposer, à laisser partir ce que l’on retient inutilement.


Physiologiquement, une respiration ample stimule le système parasympathique, responsable de la détente, du ralentissement du rythme cardiaque et de la libération musculaire.

Symboliquement, c’est aussi un mouvement d’ouverture : inspirer, c’est accueillir la vie ; expirer, c’est accepter de lâcher ce qui ne nous appartient plus.


Remettre en cause ses croyances


Lâcher prise, c’est aussi oser remettre en question les croyances qui nous maintiennent dans le contrôle.

Des pensées comme « si je ne fais pas tout parfaitement, je vais échouer » ou « je dois toujours être fort(e) » peuvent devenir de véritables prisons intérieures.

Ces croyances, souvent héritées de notre éducation ou d’expériences passées, façonnent nos réactions sans que nous en ayons conscience.

Les reconnaître, c’est déjà commencer à s’en libérer.

En kinésiologie, ce travail passe souvent par le corps : en apaisant la tension qu’elles provoquent, le mental s’ouvre à d’autres possibles.


Pratiquer des techniques douces comme la méditation ou la visualisation


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La méditation, la visualisation positive ou encore des exercices de relaxation guidée permettent de calmer le mental et d’apaiser les tensions physiques.

Elles invitent à revenir dans le moment présent, à ralentir le flot des pensées et à reconnecter avec le corps.

En se posant dans cette présence, l’espace intérieur s’élargit : ce qui paraissait lourd ou figé retrouve du mouvement et de la légèreté.

Ces techniques ne remplacent pas le travail en profondeur, mais elles l’accompagnent avec douceur, comme un entraînement à la détente et à la confiance.


Revenir au corps pour retrouver l’équilibre 


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Le corps est notre meilleur allié sur le chemin du lâcher-prise.

Bouger, marcher, danser, pratiquer une activité physique douce ou simplement respirer consciemment permet de réancrer l’esprit dans le présent.

Une bonne hygiène de vie — sommeil, alimentation, respiration, repos — aide le système nerveux à sortir du mode “alerte” pour revenir à un état de sécurité intérieure.

C’est souvent lorsque l’on s’occupe du corps avec bienveillance que le mental commence, lui aussi, à se relâcher.


Décélérer pour revenir à l’essentiel


Lâcher-prise, c’est aussi accepter de ralentir.

Décélérer, c’est choisir consciemment de se recentrer sur ce qui compte vraiment, dire non à l’inutile pour retrouver du sens et accepter l’imperfection.

En retrouvant un rythme plus naturel, le corps se détend, le mental s’apaise et la clarté revient.


L’auto-massage du point de l’Union de la Vallée (GI4)


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Pour soutenir le lâcher-prise, il est possible de stimuler certains points d’acupression utilisés en médecine chinoise.Le point Hegu (GI4), aussi appelé Union de la Vallée, se situe sur la main, entre le pouce et l’index, dans le creux formé lorsque l’on rapproche ces deux doigts.En le massant doucement avec le pouce de l’autre main, par des pressions circulaires pendant une à deux minutes, on favorise la détente générale et la libération des tensions accumulées.Ce point est connu pour harmoniser la circulation de l’énergie, calmer l’esprit et soulager les maux liés au stress (comme les tensions dans la tête ou les mâchoires).C’est un geste simple, que l’on peut pratiquer à tout moment de la journée, pour revenir au corps et relâcher ce qui pèse.


(⚠️ À éviter pendant la grossesse, car ce point peut stimuler les contractions.)


Lâcher prise : est-ce renoncer ?


Lâcher prise, c’est accueillir ce qui est, pardonner ce qui a été, et accepter de laisser partir ce qui ne nous nourrit plus. Or, dans notre société, renoncer est souvent perçu, à tort, comme un signe d’échec ou de faiblesse, alors qu’il s’agit souvent d’un acte de sagesse et d’écoute de soi.

Il s’agit de s’adapter plutôt : le lâcher-prise ne demande pas d’abandonner nos envies ou nos objectifs, mais d’apprendre à ajuster notre mouvement intérieur à la réalité changeante de la vie.

C’est dans cet équilibre entre le désir de maîtrise et l’acceptation de ce qui est que naît une véritable sérénité.


Lâcher prise, c’est accepter de ne plus tout anticiper, de faire confiance à la vie, et de revenir à l’instant présent.Grâce à la kinésiologie, beaucoup de personnes retrouvent un calme intérieur plus profond, une meilleure qualité de sommeil, un équilibre émotionnel plus stable et parfois une nouvelle légèreté dans les relations et les choix du quotidien.

Ce n’est pas un effort à faire, mais un processus à vivre — avec bienveillance, écoute et respect du rythme de chacun.


L’inspiration des philosophies orientales


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Dans nos sociétés occidentales, tout nous pousse à l’action, à la performance, à la maîtrise.Nous vivons dans un rythme où le faire a souvent pris le pas sur l’être, où la valeur d’une journée se mesure aux résultats obtenus.

La pression du “toujours plus” entretient l’idée que le contrôle est nécessaire pour exister, pour être reconnu ou simplement pour se sentir en sécurité.Ce mode de vie, bien qu’il valorise la réussite, finit souvent par épuiser le corps et le mental, qui n’ont plus d’espace pour se régénérer.Le lâcher-prise apparaît alors comme un contrepoids essentiel : une respiration dans un monde en apnée, un retour à une présence plus simple et plus juste à soi-même.


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En opposition, les philosophies orientales, comme le taoïsme ou la médecine traditionnelle chinoise, offrent une compréhension profonde du lâcher-prise.

Elles nous rappellent que la vie est mouvement, alternance et transformation perpétuelle.

Dans le Tao Te King, le sage Lao Tseu évoque la souplesse de l’eau : elle ne lutte pas, mais s’adapte à tout ce qu’elle rencontre, et c’est précisément ce qui fait sa force.

De même, la médecine chinoise enseigne que lorsque l’énergie circule librement, sans blocage ni résistance, le corps et l’esprit retrouvent naturellement leur équilibre.

Ainsi, le lâcher-prise n’est pas une faiblesse mais une harmonie retrouvée avec le rythme du vivant : apprendre à accompagner plutôt qu’à contraindre, à écouter plutôt qu’à forcer.

Le lâcher-prise et l’acceptation permettent souvent d’obtenir de meilleurs résultats que la lutte et le contrôle excessif.



Et si vous aussi, vous laissiez votre corps vous guider vers le lâcher-prise ?


Je vous accueille à Échenoz-la-Méline, près de Vesoul, pour vous accompagner dans cette reconnexion à vous-même, en douceur et en confiance.



 
 
 

3 rue de Saussenet

70000 Echenoz-la-Méline 

Tél : 06 79 71 72 56

à 5 min de Vesoul

Lun. Ma. Je.  Ven. : 9 h - 19 h

Me. : 9h - 12h   14h - 19h
Samedi : 9 h - 12 h

 

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Installé au cœur d’Échenoz-la-Méline, mon cabinet de kinésiologie vous accueille dans un cadre calme et bienveillant, facilement accessible depuis Vesoul, Noidans-lès-Vesoul, Navenne, et les environs. Que vous soyez de Haute-Saône ou de passage dans la région, je vous reçois sur rendez-vous pour des séances adaptées à vos besoins.

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